LES YEUX, fenêtres de l'âme...

Publié le par Monique du Restouble

Hier matin, je me trouvais dans le parc du chateau où je croisais une jeune mamie, rayonnante, qui arborait un magnifique sourire. Profitant de la douceur du temps, elle promenait ses petits enfants. Une jolie petite fille de 4 ou 5 ans caracolait en tête, tout en chantonnant, le regard pétillant et malicieux, ignorant les recommandations de la mamie qui la priait de faire attention de ne pas tomber sur une souche. Dans la poussette, un magnifique bambin qui devait avoir 15 mois babillait gentiment, le regard émerveillé par les tons orangés des arbres et les feuilles qui virevoltaient au moindre courant d'air. En fait, je ne voyais plus trois êtres humains mais un tableau où la joie de vivre faisait plaisir à voir et cela conforta ma bonne humeur.

Les poètes disent que les yeux sont les fenêtres de l’âme. Mais cela va bien au-delà de l’imaginaire poétique, car les yeux sont aussi le reflet d’une bonne santé.

La nature nous a doté d’un organe d’une précision qui ne se compare avec aucun appareil élaboré par l’homme. La caméra la plus complexe ou le mécanisme le plus perfectionné ni le meilleur télescope ou le microscope le plus puissant n’arrivent à la cheville de l’œil humain.

La vision est l’incomparable et unique sens de l’homme qui puisse aller bien plus loin que la terre et nous apporter des connaissances sur d’autres mondes. Lorsque l'on passe devant une patisserie, devant un buffet bien garni où les plats sont arborés avec art, ne dit-on pas que l'on mange déjà avec les yeux. Et cette petite fille n'est-elle pas à croquer (pas à manger, mais à dessiner).

Ouvrez grand les yeux et prenez conscience de nouveaux horizons ! Regardez non plus seulement avec vos yeux mais aussi avec votre âme et vous découvrirez des mondes inconnus !

Vous rendez-vous compte que vous voyez avec votre esprit et non avec vos yeux ?

Une vache dans un pâturage ne voit pas la beauté du paysage. Elle n’est consciente que de l’herbe qu’il y a à manger. Si nous nous trouvions devant le même paysage, nous le verrions avec notre esprit. Pourtant, une vache a des yeux, comme nous, mais la conscience que nous avons du monde nous permet de voir beaucoup plus.

Nos yeux changent d’expression selon les sentiments que nous éprouvons au plus profond de notre être. La sympathie, l’amour, la compassion, la colère, la haine, la peur – toutes ces émotions se reflète dans nos yeux et expriment notre état de conscience intérieure. Cela est vrai dans le cas d’yeux normaux, détendus. Mais en fait, comme nos yeux reflètent aussi notre état de santé, ils sont souvent de piètres révélateurs de l’âme.

La vue et la perception pourraient être des partenaires ; la perception est la façon dont nous voyons le monde ; la façon dont nous voyons notre conjoint ; la façon dont nous voyons un parent dominateur ; la façon dont nous voyons notre avenir. En élevant notre niveau de conscience, c’est-à-dire en ayant une conscience plus nette des mystères de la vie, nous arriverions sans doute à mieux voir. Lorsque nous comprenons un enseignement quelconque, nous disons très souvent « je vois » ou « je vois ce que vous voulez dire ». Pourtant, ce que nous disons en réalité est « Je perçois votre pensée. Je comprends ce que vous voulez die. » Il y a des myriades de façons de voir.

Avez-vous déjà remarqué combien vos yeux pétillent lorsque vous vous sentez heureux ? Un petit enfant a toujours les yeux qui s’allument lorsqu’on lui offre un cadeau ou une surprise ; Pourtant, nous devrions toujours avoir les yeux ainsi, c’est-à-dire prêts à enregistrer rapidement toutes nos émotions.

Alors ? Pourquoi ne pas adopter un aspect plus positif et plus heureux, qui mérite que l’on s’y attarde. Il s’agit de la pensée empreinte d’espoir, du point de vue optimiste, de la vision « éclairée » que nous recherchons.

A mes proches (famille ou ami-es) que je trouve parfois tendus, j'ai envi de dire : chassez les tensions, chassez les mauvaises pensées, cultivez des pensées heureuses, empreintes d’amour et de tendresse car comme je l’ai déjà dit, vous ne voyez pas vraiment avec vos yeux. Vous voyez avec votre cerveau, c’est-à-dire avec le centre de vision situé dans la partie arrière du cerveau. Le centre de vision du cerveau réside dans l’obscurité la plus totale ; il voit le monde à travers les yeux, qui sont les canaux transporteurs des rayons de lumière. La pupille n’est qu’un orifice par lequel les rayons de lumière circulent jusqu’à la rétine, à l’arrière du globe oculaire, qui, à son tour, transmet les images inversées le long du nerf optique jusqu’au centre de vision dans le cerveau. Votre cerveau développe instantanément cette image, qui n’est plus inversée. Ce n’est qu’à ce moment que vous la voyez. Ainsi, l’oeil n’est que le prolongement du centre de vision dans le cerveau.

Tout comme le génie d’un grand pianiste devient manifeste par l’exercice constant des petits muscles de ses mains et de ses doigts, la vision parfaite devient manifeste par la pratique de techniques simples pour développer les muscles oculaires au maximum.

Cependant, il ne faut pas oublier que si le grand pianiste peut consacrer sa vie tout entière à développer la dextérité de ses doigts et de ses mains, bien peu d’entre nous peuvent passer des heures et des heures tous les jours à développe une vision parfaite !

Ménagez votre vision, relaxez vos yeux, faites de la gymnastique oculaire vous en retirerez un grand bienfait et vous aurez un autre regard… sur le monde.


 

 

Publié dans COUP DE COEUR

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